Ovive n’est pourtant pas une nouvelle marque (née en 2003). Mais comme beaucoup de consœurs plus récentes, la démarche environnementale est mise en avant. C’est pour cette raison que ses produits se retrouvent ici.
La filière poisson, nos océans, les écosystèmes. Tout ceci se surveille. Et ne parlons pas des nécessités du manger local et ainsi de suite. Ovive a pris cela en compte. Et propose des produits sains et qui ne viennent pas du bout du monde.
Les animaux proviennent d’élevages – certes – mais familiaux et localisés dans le sud-ouest de la France. Une fois qu’ils ont atteint les deux ans, on les pêche. Le poids de ces truites n’excède pas trois kilos.
Des labels et des contrôles d’Ovive
Ovive est la seule entreprise piscicole adhérente au label AgriConfiance. C’est une coopérative dans cette réunion d’agriculteurs. Elle évolue en eaux connues car AgriConfiance comporte beaucoup de coopératives partout en France.
Elle réunit sept filières en tout : les vins, les fruits et légumes, les produits laitiers, les grandes cultures (céréales essentiellement), les palmipèdes, les volailles et la pisciculture qui nous occupe aujourd’hui.
On y retrouve quelques marques bien connues sur les rayons : les vins Wolfberger, la fameuse coopérative normande Isigny Sainte-Mère, etc. En tout, 200.000 exploitations en font partie et plus d’une centaine d’exigences sont portées sur leur cahier des charges.
Les quatre piliers sur lesquels repose AgriConfiance sont dans l’air du temps, le bon air du temps. L’exigence et la transparence pour la qualité et le sérieux. La proximité, du producteur au consommateur. La démarche de progrès pour une agriculture qui raisonne vraiment. Enfin, solidarité et équité, le partage des valeurs et des différences.
La démarche est reconnue par le ministère de l’Agriculture français et bénéficie de la vérification FSA argent à l’international. Kézako ? C’est une garantie internationale donnée aux exploitations agricoles respectant des bonnes pratiques sociales, environnementales, économiques et de gestion globale.
Produit(s) de et à proximité
Après avoir pêché les truites, il faut les fumer. Et la proximité joue encore : l’atelier se situe aussi dans le sud-ouest, dans les Landes, à Sarbazan. On lève les filets à la main, on les sale avec du sel de Dax, on les fume au bois de hêtre. Puis on les tranche.
Ok, mais à l’arrivée, il est comment, le produit ? À vrai dire, il est épatant. Parfois, les produits fumés se retrouvent saturés en sel, avec un goût de bois tellement prononcé qu’on a l’impression de déguster une planche. Rien de tout cela ici.
Mieux, la truite fumée a pu passer pour le parent pauvre du saumon fumé. Moins chère, moins noble. Rien de tout cela ici, car on sent vraiment la différence avec son cousin, souvent importé, lui.
On ne fait pas l’économie de sel quand on se sert des produits Ovive. Les lardons, très généreux, devront peut-être passer par une étape de recoupe mais quel goût suave et doux. Un goût de truite, fumée, salée, mais qui demeure délicat et n’écrase pas la bouche.
La texture s’avère fondante en diable. Et c’est évidemment ce qui est aussi à retenir de la version appelée « les émincés », qui peut se déguster en sashimi. La texture et la subtilité y sont, et c’est un vrai régal, seul ou avec une petite sauce soja.
Enfin, il ne faut pas avoir peur ni rater la truite fumée aux cinq baies. La finesse et l’originalité sont remarquables. Il y a plein de propositions de recettes et autres façons d’accommoder les trois nouveautés qu’on nous a présentées. Mais on peut aussi simplement les déguster telles quelles. C’est tout aussi savoureux. Bravo Ovive.
Ovive sur internet et en grande distribution