Elle donne sa pleine mesure avec le doux soleil printanier. La rhubarbe se déguste d’avril à juillet. La plupart du temps cuite. Uniquement sa tige. Les feuilles, gigantesques et qui pourraient s’avérer appétissantes, sont en effet toxiques.

En planter un pied, c’est la promesse d’une production plutôt régulière. En effet, elle peut pousser au même endroit pendant une décennie. Au fil du temps, elle donnera moins de feuilles. On recommande de planter sa souche en mars ou en octobre.

Ce qui est génial avec elle, c’est qu’elle n’a pas besoin de beaucoup d’entretien, hormis le désherbage de son pied. De préférence à la main. Sans surprise car très fibreuse, elle a besoin de beaucoup d’eau pour se développer. Elle préfère donc sa terre humide.

D’où vient ce fruit atypique ? D’Asie. Son nom latin rappelle son origine, reubarbarum signifie racine barbare. Marco Polo la ramène en Europe au XVIe. Elle aurait des vertus curatives pour des maladies un peu honteuses à l’époque, les vénériennes.

La rhubarbe cuisinée

Finalement, nos amis anglais commencent à la cuisiner, la France leur emboîte rapidement le pas. Ainsi, ce fruit puissant orne désormais les tables printanières un peu partout. Attention à bien la choisir : plus elle est rouge et mûre, plus elle est acide.

 

rhubarbe gateau tasty life magazine
Que c’est fameux, une bonne tarte à la rhubarbe. Et elle n’a pas besoin d’être meringuée. Enfin, ça dépend des goûts… et de l’acidité des fruits. Crédit photo : Adobe/Jérôme Rommé.

 

La rhubarbe ne se mange crue qu’une fois macérée dans du sucre. On vous recommande son jus d’ailleurs, délicieux dans ces conditions. Ça peut aussi servir de sirop. On la déguste en tartes, gâteaux, etc. Mais aussi avec des mets salés comme de la viande blanche ou du poisson pour des accords sucrés-salés audacieux.

C’est son côté acidulé qui plaît ou qui rebute carrément. Alliée avec sa camarade de saison, la fraise, la rhubarbe peut libérer la créativité de tant de cuisinières et cuisiniers. Et même de vignerons.

En effet, certains, dans les Vosges notamment, en ont fait du vin, car elle pousse très bien dans cette région. On l’appelle le Crillon des Vosges. Un vin moelleux et assez surprenant par sa fraîcheur et sa douceur.

D’autres en ont fait un vin effervescent et on peut même en fabriquer à la maison, ce n’est pas très compliqué. Qui se lance ?

Et puis aussi...

Et avec ceci ?

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