Le Champagne. C’est un vin. Oui, mais il est très spécial. Même si nous avons parlé d’autres pétillants, ici le Crémant d’Alsace ou là, Alavie qui est sans alcool, le Champagne conserve son aura, son habit doré.
D’ailleurs, c’est une vraie gageure. Pour ce podcast, je suis allée à la rencontre de producteurs, sur place, à Ville d’Arce, sur le site de la maison Chassenay d’Arce. Manuel Henon, notre hôte, est le directeur général de cette coopérative de producteurs de l’Aube. Un passionné, et c’est bien normal, mais pas un vigneron. Car les maisons de vins se réveillent, communiquent, et savent que se rapprocher de leurs consommatrices et consommateurs est indispensable. Crucial même.
Cela dit, l’avez-vous observé ? Le mot « coupette » est en passe de devenir plus que commun, bien aidé par des gens qui aiment fêter. Tout simplement. Les plus petites victoires comme les grandes. C’est visible sur certains réseaux sociaux. Comme les avocats dits « du barreau de Twitter », adorateurs de bulles flûtées.
D’ailleurs, les poids lourds du secteur se lancent aussi dans le business pur. Mais celui de la philanthropie en jouant notamment sur l’image de leurs marques. Beaucoup de maisons de Champagne ont dû un essor ou ont conservé le nom d’une veuve. Une des plus célèbres a lancé un ambitieux programme de mentorat pour l’entrepreneuriat au féminin. Un exemple parmi tant d’autres.
Car comme notre interlocuteur du jour, Manuel Henon, l’admettait sans gêne lors de notre rencontre : l’appellation Champagne dans son ensemble avait tendance à se reposer un peu sur ses lauriers. Mais la preuve est désormais faite : c’est en train de changer. Les mentalités et les habitudes. La révolution du Champagne serait-elle en cours ? Un comble pour ce breuvage considéré si longtemps comme élitiste !
Bonne écoute en tout cas. Après cela, vous pourrez choisir quel Champagne vous plaît et pourquoi. Ce qui est quand même la base. Et c’est la promesse de ce podcast : des questions, des remarques, des partages ? Lancez-vous ! Je vous attends !