Il existe plusieurs couleurs de thés. Le plus connu, bien entendu, c’est le noir. Ensuite, il y a le vert qui commence à se faire sa place, notamment grâce à ses qualités antioxydantes. Il y a le rouge, qui n’est pas issu de l’arbre théier, le roïboos. Il y a le bleu, qui fera l’objet d’une autre publication. Et il y a le thé blanc.
Pour ce thé-là, on parle de délicatesse, de finesse, de légèreté, etc. Bah oui, c’est blanc, comment pourrait-il en être autrement ? La grande spécialiste française du thé Lydia Gautier affirme pourtant qu’il n’est pas si innocent que cela.
Thé blanc, thé trompeur
» Un très beau thé blanc ne comprenant que des bourgeons est très fort en théine, contrairement à ce que pourrait laisser penser sa faveur légère. En siroter toute la journée vous promet une belle nuit… blanche si vous êtes sensible à la théine !
Le thé idéal, pour faire la fête toute la nuit, reste le maccha, ce fameux thé fouetté en poudre. Vous pouvez en boire un ou plusieurs bols, tout dépend de votre résistance.
Ici, il ne s’agit plus d’une simple boisson résultant de l’infusion de feuilles de thé, mais d’un vrai bouillon de feuilles broyées. Vous assimilez alors 100% de la théine contenue dans les feuilles… Difficile, donc, de trouver le sommeil ! «
Eh oui, il n’y a pas que la caféine dans la vie. Il y a la théine aussi. Alors, souvent, on est davantage sensible à la première qu’à la seconde. Mais sait-on jamais, un soir de révision ou de travail intense, plutôt que le sempiternel café, un thé macca (ou matcha) pourra peut-être sauver la mise à cette personne qui a besoin de ne pas dormir…
De quoi chasser les idées reçues sur le thé, bien trop souvent considéré par ses détracteurs ou par les béotiens comme une boisson totalement inoffensive. Nous en avions déjà parlé, nous en reparlerons.
Texte extrait de l’ouvrage 1001 secrets sur le thé de Lydia Gautier, édité par Prat éditions et les comptoirs Richard.
On se parle...
