L’automne est là, c’est la nouvelle saison pour Tasty Life Magazine

Chère lectrice, cher lecteur, chères actrices et acteurs du lifestyle gourmand, chers partenaires des relations presse, je peux comprendre. Quoi ? Ben votre ras-le-bol envers ce webzine qui vous fait des promesses sans les tenir. Et une saison passe. Puis la suivante. Et vous ne voyez rien venir.

Désolée, oui, je suis tellement désolée. Je vous présente mes plus plates excuses. Je vous avais promis une série sur les boissons de l’été. Et nous avions bien commencé avec Lillet. Et depuis ? Le vide, le néant, nada. La sécheresse de la saison estivale s’est carrément invitée ici, sur ce site.

Mais pourquoi ? Pourquoi – alors que je déborde toujours d’ambitions pour ce Tasty Life Magazine, qui va fêter ses six ans d’existence en novembre, qui avait entamé une belle aventure avec son podcast – pourquoi s’est-il arrêté net après le joli mois de mai ?

À cause de moi, bien entendu. Moi qui l’ai créé. Moi qui ne l’ai pas assez nourri. Beaucoup d’entre nous ont vécu deux années très bizarres entre 2020 et 2022. Je n’échappe pas à la règle.

En janvier 2020, pleine d’espoirs et d’idées, je lance mon entreprise. Je me donne un peu de temps pour me régler. Et plouf : confinement, fermetures, etc. Tasty Life Magazine était alors à la recherche de partenaires, notamment restaurateurs, etc. Vous me voyez venir ? J’ai gagné moins de 200 euros en un an.

Et puis 2021 est arrivée. J’ai dû quitter, quasi manu militari, mon appartement parisien. J’ai fait un tour en Bretagne, une saison littéralement, de mars à juin. Et je suis retournée dans mon Pas-de-Calais natal. Et j’ai entamé une longue formation, de community manager, que j’ai terminée littéralement sur les rotules.

Parce que oui, ma santé, même si je n’ai jamais contracté le Covid (eh ouais, au prix d’une vie quasi-monastique), s’est dégradée. J’étais fatiguée, si fatiguée que je n’ai pas pu assumer formation et webzine.

Et puis, j’ai été opérée, suite à ces problèmes de santé très féminins. On m’a enlevé l’utérus et les trompes, une opération assez lourde, à laquelle est venue s’ajouter une infection. Bref, un mois entre canapé et lit pour récupérer. Et une saison estivale qui s’est à la fois écourtée et égayée.

Car oui, chères vous, chers vous, j’ai bougé. Je suis à Besançon, où j’officie au quotidien du secteur, l’Est Républicain. Pourquoi ? Ben parce que je suis journaliste et même si j’ai multiplié par 18 mon chiffre d’affaires de 2020 en 2021, ça fait un résultat annuel à moins de 3000 euros.

Est-ce qu’on vit avec un chiffre d’affaires de 3000 euros annuel ? Spoiler : non. Alors voilà, je suis ici, au pays du comté – dont nous avions parlé ici – et du mont d’or dont nous parlerons bientôt. À quoi ça sert d’être sur place et de ne pas en profiter ?!

La saison estivale a donc été écourtée par une rentrée le 1er août et embellie par une rédaction accueillante et une ville superbe, bien que très chaude pendant les pics de chaleur ! Bon, il paraît qu’elle est aussi très froide quand elle le décide. Cela dit, ça a pris du temps pour me remettre véritablement sur pieds. C’est maintenant fait.

Donc je vais vous parler de boissons estivales d’automne et de fêtes. Un imprévu est cependant venu se glisser : le décès du génial pâtissier lorrain Franck Fresson. Et c’est vraiment très triste. Tout simplement.

Ensuite, dans ce webzine de bonnes nouvelles délicieuses, nous reprendrons le cours de notre découverte. Et j’ai pas mal de choses dans ma musette à vous faire découvrir. Si si, je vous assure.

Vous savez que la boîte à idées vous attend pour vos suggestions et vos envies ! Et c’est le moment de donner un coup de pouce à votre artisan préféré !

Prenez soin de vous et que cet automne vous soit savoureux.

Flora-Lyse Mbella,
fondatrice