Oui, on arrive un peu après la bataille. Le momentum de Micho, c’était en janvier. Mais Tasty Life Magazine sommeillait à ce moment-là. Alors c’est maintenant qu’on en cause. Oui. C’est comme ça.

Alors Micho, c’est pas loin de la Comédie française. Et ce soir-là, c’était un dîner entre amis, tout simple. Nous étions quatre. Et nous en avons copieusement profité, oui. L’addition a été perdue, mais on frôlait les 300 euros. Pour quatre. Il faut dire que nous avons aussi consommé trois bouteilles de vin. Sans même être enivrés. Belle performance. Même s’il faut savoir se modérer, bien entendu.

Micho midi, Micho nuit

Alors, ce restaurant, le midi, sert des sandwiches. Mais notre escapade était nocturne, surtout en janvier. Il faisait nuit depuis longtemps. Arrivée dans cet endroit chaleureux, très esprit 70s. Tout ça est très étudié, du décontracté sophistiqué. Il faut le savoir.

 

micho vitrine tasty life magazine
La vitrine me fait penser à la série Pause Café avec la toute jeune Véronique Jeannot à l’époque, fin des années 70/début des années 80. Ça nous rajeunit ou pas ? Crédit photo : Instagram/micho.lov.

 

Alors, la base, c’est la fameuse hallah, confectionné par la boulangerie Mamiche (9e et 10e arrondissements). Ah, cette tresse de pain brioché fut une complète découverte en ce qui me concerne. Mais quelle saveur ! Quel moelleux. C’est la base des sandwiches du jour.

Mais la nuit, c’est la base aussi. Car les plats servis comportent beaucoup de sauces, de condiments. Et cette hallah les met si bien en valeur, même si elle se déguste tout autant seule. Ce sont des petits plats à déguster avec toute la table… ou ceux qui veulent. La convivialité s’impose donc d’elle-même.

Ces assiettes de dégustation sont salées et sucrées, avec des oeufs, du boeuf, du poisson, du fromage de chèvre, de la fêta, du miel, des herbes, des fruits (poires, dattes, noix, pistaches, amandes, etc). Cela respire le soleil, l’exotisme, le voyage.

 

Micho hallah tasty life magazine
Elle donne juste envie de la croquer et toujours accompagnée. À raison. Crédit photo : Instagram/micho.lov.

 

Et ces saveurs orientales, tendance israélienne et probablement casher, sont portées par des noms familiers si on aime cette cuisine : shawarma, shnitzel, labneh… Evidemment, la carte change en fonction des saisons. Cela dit, quelle fraîcheur et quels assaisonnements.

L’assaisonnement, la clé

Car oui, on peut se dire que parfois, les nombreuses légumineuses utilisées dans la cuisine orientale peuvent s’avérer fades. Seules, oui, il y a des chances. Mais là, avec les épices, l’équilibre est bluffant, les saveurs s’expriment dans un ordre calculé. Sans chichi.

 

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Labneh, ses oignons confits, aneth et cacahuète. Et ses épices. Crédit photo : Instagram/micho.lov.

 

La carte des vins est aussi une belle richesse, avec des quilles natures et bio. Gouleyantes et vraiment bien choisies pour répondre au goût prononcé des mets qu’elles accompagnent. Et puis le service est souriant, décontracté. Un peu trop parfois, il y avait du monde, on nous a parfois oubliés. Mais cet unique point noir est à relativiser.

Ah oui, ce restaurant a pour chef un certain Julien Sebbag, coqueluche actuelle de nombre de Parisiens branchés. Ce n’est pas mon habitude de verser dans la vox populi des chefs à la mode, ça se saurait. Mais force est de constater que ce chef qui porte bien haut sa voix d’autodidacte m’a épatée.

Et puis je lui dois un merci : il m’a gentiment autorisée à puiser dans les photos du restaurant dont il est le chef (pas le propriétaire, NB). Très sympa de sa part. Bon, je lui ai dit que j’avais adoré sa cuisine. Mais quand même. D’ailleurs, il paraît que Micho, c’est son surnom. Si vous le croisez, vous savez quoi faire !

Restaurant Micho, 46 rue de Richelieu, 75001 Paris

Et sinon...

Et avec ceci ?

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