Il est là, il est tout frais et fleuri. Qui donc ? Le mois de mai, bien entendu.
Et celui de 2021 va au moins ressembler sur un point à celui de 2020 : c’est le mois où les mesures sanitaires vont petit à petit être levées pour ensuite disparaître – on l’espère en tout cas ! – le plus tôt possible.
Et nous entamons ce divin mois de mai toujours en Bretagne, dans ce généreux et gourmand département du Morbihan. Cela dit, et vous le verrez au cours de ce mois : le travail à distance n’est pas un vain mot et nous y prendrons notre part nous aussi.
D’abord, à Toulouse avec le chef Yannick Delpech, impatient de se remettre à l’ouvrage autrement, mais également avec d’autres, notamment des actrices et acteurs de la foodtech.
Oups, un gros mot ? Non ! La tech est une chose et la foodtech permet finalement très souvent une déconnexion avec nos racines, avec la Terre.
Parce que les start-ups, que plus que jamais nous avons envie d’appeler Jeunes Pousses, de la foodtech ont tendance à puiser leur inspiration dans l’ancien. Dans les produits dont les générations qui nous précédées connaissaient les bienfaits, mais que nos grands-parents ou parents ont oublié. La faute à l’industrialisation tous azimuts et surtout à l’uniformisation de nos façons de nous alimenter.
Les cerisiers en fleurs du mois de mai. Une certaine idée du printemps ! Les fleurs qui donneront du fruit et de la couleur à l’été !
Crédit photo : Tasty Life Magazine.
Heureusement, certaines et certains ont été fatigués par cette uniformisation, ses dégâts et surtout par l’appauvrissement qu’elle a entraîné. L’appauvrissement des sols, des habitudes, de la qualité de ce que nous mangeons, sachant que la variété dans nos assiettes est un facteur de bonne santé.
Alors, à l’instar des ambitieuses et ambitieux de la bonne cause du bien-manger et du bien boire, intéressons-nous à ce qui peut nous aider à varier, à comprendre, à faire tout simplement mieux dans nos assiettes et dans nos corps.
Et comme le 19 mai, les terrasses pourront rouvrir, voyons si les pros de la restauration ont retenu la leçon et font du meilleur et du mieux qu’auparavant. Parce que c’est vrai que ça a été dit et redit, ça n’en demeure pas moins vrai. Dans cette profession en particulier, les consommatrices et consommateurs ne pardonneront pas s’ils n’y trouvent pas leur compte.
Ils auront le choix. C’est un luxe dont ils useront, à n’en pas douter. Gare à qui décidera de ne pas en tenir compte.
Car oui, là, la vie aura intérêt à avoir sacrément du goût pour que les foules viennent… et reviennent ensuite !
Prenez soin de vous !
Flora-Lyse Mbella,
Fondatrice