Il est vrai que ce n’est pas le seul concours national. Il y en a au moins un autre, encore plus ancien : le trophée Femmes et chefs au salon Egast qui a lieu tous les deux ans à Strasbourg. J’y ai assisté pour la première fois en 2008. Anne-Sophie Pic présidait le jury. Et pourquoi donc des concours réservés aux femmes, me direz-vous ?

Parce que les femmes sont marginales dans les autres concours. Comme l’a souligné Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, hôtesse de la proclamation des résultats de la Cuillère d’Or, les femmes doutent souvent de leurs capacités. Alors dans un concours comme celui-ci, où elles sont entre elles, elles ont davantage tendance à tenter leur chance. D’ailleurs, au micro, l’une des lauréates a confié… qu’elle ne se sentait pas capable !

 

Les lauréates entourent Marie Sauce-Bourreau. De gauche à droite : Betty Guillo (cuisine amatrice), Eve Bauvais (pâtisserie professionnelle, Présidence de l’Assemblée nationale), Amélie Maurin (cuisine professionnelle, Là-Haut Le Bistro d’Altitude) et Carole Ferrons (pâtisserie amatrice).
Crédit photo : Cyril Zekser pour la Cuillère d’Or 2019.

 

Dans tous les métiers, et surtout dans un métier aussi masculin que celui de la cuisine, il faut que les femmes prennent confiance, qu’elles aient le raisonnement de cette toute jeune fille interviewée il y a quelques années après sa victoire au trophée femmes et chefs, au trophée Henri Huck (concours mixte et réputé anti-chambre des MOF) et… au concours général des lycées puisqu’elle n’avait que 19 ans : « Si je ne me fais pas mal, ça ne vaut pas le coup ». Axelle Gillig à l’époque, aujourd’hui Axelle Stelter, m’avait marquée avec sa volonté farouche d’avancer, sans cesse.

 

Axelle Stelter et son patron de l’époque, Olivier Nasti, savourent sa victoire au Trophée Henri-Huck à Strasbourg, en 2012. Elle avait gagné le Trophée Femmes et Chefs en 2010 et le concours général des lycées la même année.
Crédit photo : Tasty Life Magazine.

 

Alors mesdames, amatrices et professionnelles, qu’attendez-vous pour vous inscrire dans ces concours ? Pour rejoindre, par exemple, Virginie Basselot au pays des MOF cuisine où elle doit se sentir bien seule en tant que femme ? Pour rejoindre Christelle Brua, récemment désignée meilleure pâtissière du monde ? Toutes deux présidaient les jurys, l’une cuisine et l’autre pâtisserie, de la Cuillère d’Or France. Car, à l’instar d’un autre concours de cuisine prestigieux, le Bocuse d’Or, la Cuillère d’Or est internationale. Et la grande finale mondiale aura lieu le 18 novembre 2020 sur le salon Equip’Hôtel. En attendant, la Cuillère va se promener et trouver les concurrentes qui affronteront les lauréates de cette finale parisienne, qui s’est jouée à l’école Ferrandi ce lundi.

Et comme « aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années », il existe désormais un concours pour les petites et jeunes filles : la Cuillerée d’or se tiendra le 25 octobre lors du festival #Bon à Villejuif, festival gastronomique destiné au jeune public. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 15 juin.

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