Le sans alcool est un marché appelé à se développer. Parce que tout de même, c’est un enjeu de santé publique. Mais comme disent les politiciens, « il ne faut pas se mentir » : le sans alcool, même avec des bulles, ce n’est pas très sexy. Ni même savoureux parfois. Et si…???

Vous vous souvenez du Canada dry ? Qui se présentait comme une chose qui ressemble à l’alcool mais qui n’en est pas ? Sommes-nous d’accord pour dire que ces bulles-là étaient juste celles d’un soda ? Bourré de sucre et d’édulcorant dans sa version « light » ? Même si leurs pubs télé très 80s étaient iconiques ?

Evidemment qu’il existe des boissons sans alcool. Mais font-elles le job de ne pas nous rappeler sans arrêt qu’il n’y a pas d’alcool ? Sont-elles raffinées ? Subtiles ? La plupart du temps, non. Les produits « sans » ont souvent un problème : celui de vouloir absolument faire « comme si ». Au lieu de se créer une véritable identité.

Des bulles certes, mais pas de vide

Non, ce n’est pas une construction « contre », ces fines bulles d’Alavie. Ça aurait pu, après tout. Mais non. On est vraiment dans le « pour ». Pour la saveur, la légèreté, l’élégance. Pour la fête.

D’abord, le design. Nous sommes dans les Années Folles. Enfin un siècle après. Lesdites Années Folles, c’est cette période d’il y a plus ou moins un siècle où après le cauchemar de la Grande Guerre, on n’avait qu’une envie : faire la fête. Josephine Baker était sur scène, les jupes raccourcissaient, Paris chantait.

Oui, qu’on n’aime ou pas, « Paris » demeure un label du dernier chic. Et même la typographie utilisée pour Alavie est parisienne. On aperçoit les petites lampes dans les lieux de fêtes, les femmes ont une coupe au carré, « à la garçonne » et un fume-cigarette. Enfin, là, c’est l’imaginaire qui travaille.

Ensuite, la bouteille. Elle est directement inspirée du champagne, boisson française et festive par excellence. Mais là encore, elle est très spéciale. Elle est 20% plus légère qu’une bouteille normale. Pourquoi ? Parce que le poids d’une bouteille amène à mobiliser plus d’énergie pour la déplacer (on reste quand même dans une vente essentiellement en ligne).

Et le papier ? De l’aluminum bon teint ? Non, même lui est éthique. Il est constitué de matériaux recyclés, tout comme l’étiquette. Le bouchon de liège a une empreinte carbone négative. On ne laisse rien au hasard !

Cela dit, on vous rassure : il fait POP quand même quand on ouvre la bouteille. Il y a un standing à tenir. Après tout, les créatrices de ce produit unique, Clémentine Raisin et Sabrina Stansfield ont une exigence à satisfaire : refaire la fête sans ses contraintes et ses aspects négatifs.

 

colis Alavie tasty life magazine
Même les colis sont étudiés et décorés avec goût. Rien n’a été laissé au hasard pour cette boisson résolument sophistiquée et à l’élégance surannée. Crédit photo : Alavie.

 

Et le goût de ces bulles ?

 

Il existe trois saveurs. Et là encore, on n’est pas dans la construction « contre » ou « par rapport à ». Alavie n’est pas un ersatz de quelque chose, malgré son design.

Pour mettre un terme au suspense, il n’y a pas de raisin dans cette boisson. Il n’y a pas de sucre. C’est une boisson légère comme un souffle. Elle est obtenue par fermentation et s’il est vrai que quand on la voit arriver, on s’interroge, il suffit de l’ouvrir pour dissiper les doutes.

On parle de distillats dans la préparation de ces apéritifs. Un distillat, qu’est-ce donc que cela ? Vous connaissez sans doute les huiles essentielles. Ce sont des extraits de plantes chauffés très fort. À la fin, on obtient deux produits à la suite de cette distillation : l’huile essentielle et de l’eau. Enfin presque.

Cette eau s’appelle distillat. Elle conserve certaines propriétés comme le goût et le parfum mais bien moins concentrées que dans les huiles essentielles. Donc oui, à la base, vous buvez de l’eau. Qui a subi une transformation qui lui a apporté du goût et que l’on a gazéifiée ensuite.

C’est un peu le même process que dans la fabrication de parfums

Le goût sucré de ces divers alliages est obtenu par le biais de miel d’acacia doux lentement chauffé à la vapeur. Et ensuite, trois saveurs très différentes, sophistiquées mais naturelles. Comme une belle robe haute couture aux formes épurées.

Tout d’abord, les Notes douces-amères. Au nez, direction le Sud. C’est frais, léger, avec quelques effluves de pinède, c’est la touche romarin. Au goût, on sent aussi des notes fruitées et acidulées d’agrumes et de cassis, de canneberge, ainsi que la douceur du miel, venu de Grasse. C’est une belle complexité qui est proposée à travers ce breuvage.

De fait, ces boissons rappellent aussi la parfumerie – nous vous parlions de Grasse -, avec des fragrances à débusquer à l’attaque puis en fin de bouche. C’est tout à fait singulier. Et très réussi de notre point de vue.

Les Notes fruitées tiennent bien leur rôle gourmand. Humant le verre, on a l’impression d’un bonbon : framboise et myrtille se distinguent. En bouche, le goût est long, avec ces notes de thym, de jasmin et de gingembre. Et là, c’est une chose tout à fait extraordinaire pour une boisson sans aucun alcool : elle enivre quand même. C’est réellement une expérience !

Enfin, dégustons les Notes boisées, dotées d’une légère amertume venue des sous-bois, hibiscus et fleur de sureau en tête. D’ailleurs, ce côté boisé se sent fort à l’attaque, puis les bulles adoucissent la chose, en toute délicatesse avec le romarin, le basilic et la groseille, en touches impressionnistes. Comme dans une forêt enchantée. Tout simplement extraordinaire, au sens littéral du terme.

aperitif alavie tasty life magazine
Pensées pour accompagner les apéritifs, Alavie peut également être un partenaire très intéressant pour les desserts. Crédit photo : Alavie.

Alavie est accessible pour les commandes ici et le compte Instagram est très actif.

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